Derniers jours en Finlande
Publié par Floriane le 01 01 2022

Samedi 18 décembre

Journée ménage et rangement. Ca a été la course, pour changer ! Hervé s'est chargé des bagages (il est meilleur que moi à Tetris) et moi du ménage (je suis plus perfectionniste que lui là-dessus). Hervé a emmené Julie pour une dernière virée en ville pour que je puisse finir sans qu'ils tournent en rond à côté de moi, j'aime avoir les coudées franches.

Dernier jour, lever du soleil - première photo

La photo est prise du dimanche matin avant le départ... mais c'est pour agrémenter ! lol

Dernier resto

Le soir, nous sommes allés manger chez Ali pour la dernière fois. Nous avons passé une bonne soirée, où il nous a encore régalé d'anecdotes diverses et variées et Julie regardait le jeu "Game of game Suomi" (en gros, il y a des jeux type Interville et des questions à répondre. Notre regard cynique à Hervé et moi nous fait dire qu'ils ont sélectionné les candidats pour respecter la parité... et ça faisait vraiment choisi !). Nous étions nostalgiques malgré tout pour cette dernière journée/soirée.

Dimanche 19 décembre

Le trajet du retour

Nous avons bien galéré... avec nos 100 kg de bagages ! Hervé avait 25 kg sur le dos, 23 et 12 à la main + accessoire. Moi, j'avais 23 et 12 + accessoire. Julie avait un peu moins mais sa valise n'était pas légère non plus + son Ilo. Bon, à notre décharge, on a ramené des livres et des BD, des tasses et des chocolats à offrir... ça pèse vite lourd !

Chargés comme des baudets avec nos valises, à la gare de Tampere

Le super train

Je pense qu'on a bien fait rire les Finlandais avec nos bagages ! Finalement, le plus dur a été quand on a dû les porter : de l'appart au bus... du bus au tram... du tram à la gare... mais surtout le premier.

Nous avons poireauté un moment dans la gare, Hervé a payé une dernière glace à Julie. Moi, j'étais trop stressée pour avaler quoi que ce soit au départ. Et nous avions préparé plein de sandwichs donc...

Nous avons été en repérage pour l’ascenseur afin de monter sur le quai. Nous y sommes allés en avance là aussi, pour repérer où notre wagon serait. Finalement, nous avons quand même dû marché un peu pour l'atteindre !

C'était un train à 2 étages (on le savait, avec les billets) et des wagons spéciaux. Nous étions dans le wagon spécial famille et poussettes. Il y avait des wagons poussettes et vélos. Un wagon-resto mais il fallait le pass (et puis, on n'allait pas encore débourser pour ça alors que nous avions ce qu'il faut).

Dans le wagon à l'étage, la moitié était pour les sièges et l'autre moitié, un parc de jeu pour enfants avec un toboggan, un petit train, des trucs à manipuler. Julie s'est bien amusée avec les autres enfants. C'était bruyant mais je m'attendais franchement à pire. Pareil, le train était super stable, j'en ai profité pour lire. Nous avions des sièges attribués mais je crois qu'en fait, ça a peu d'importance. Un gars et sa fille étaient assis à nos places. Moi, je suis restée sur les places attribuées mais Julie était aux jeux et Hervé avec elle devant.

Les wagons famille dans les trains, la zone de jeux pour enfants

Il y avait, à l'entre-deux étage, une cabine ronde certainement insonorisée, ils sont prévoyants ! Comme pour les autres transports, il y avait un écran avec la progression, le temps qu'il fait, bref, pas besoin de stresser pour se préparer mais je stressais quand même et je me (nous) suis préparée avec 10 mn d'avance voire un peu plus.

Le changement

Nous avions 6 mn pour changer de train. J'avoue avoir stresser ! Nous avons trouvé un ascenseur pour monter à la gare puis il y avait des escaliers pour descendre sur les quais. Hervé les a pris (avec ses bagages... il a fait l'armée !) mais moi, j'ai cherché un ascenseur et Julie m'a suivie (j'ai pas fait l'armée !). Il y avait un groupe de jeunes français qui ont pris l'ascenseur en 2 fois, j'ai demandé au 2e "groupe" si nous pouvions partager l'ascenseur. Je stressais de louper le train. En fait, nous aurions pu prendre le suivant mais bon, c'était pas net sur les billets.

Nous rejoignons Hervé, le train arrive, j'ai été plus loin et Julie m'a suivie, afin de désengorger le "premier" (ou dernier) wagon. Hervé est resté là-bas, dans le train, Julie faisait des allers-retours pour communiquer avec lui. Je pense qu'elle a fait rire les gens (avec bienveillance).

At the airport

Bref, nous avons fini par arriver à l'aéroport. Là, on se rend direct pour le test antigen (enfin, après avoir trouver des chariots à bagages avant !) malgré nos rdv et heureusement. Ce fut bien galère, la première nana nous a demandé la preuve du paiement... donc on est retourné dans l'aéroport, brancher le pc, prendre les mails avec le wifi, prendre en photo le mail et charger l'ordi le temps de mangeouiller, faire pipi... et y retourner. Finalement, on voit la nana partir et c'était une autre, de l'autre côté, qui a juste demandé nos passeports... bref !

Viol du nez - 2e acte, moins fort cette fois, heureusement une seule narine et l'autre narine (comme ça pas de jaloux, j'ai mal dans les deux et je resaigne un peu du nez depuis - enfin, ça a duré quelques jours comme ça, à l'heure où j'écris ce mail, ne reste que les mauvais souvenirs), on attend nos sesames pour prendre l'avion. En vrai, c'est d'autant plus dur que nous n'avons pas envie de rentrer.

Tout va bien, nous sommes négatifs (de toute façon, le covid ne nous aime pas... ch'ais pas si c'est dû au fait qu'on a choppé une grosse grippe en 2018... mais il nous évite. On ne va pas trop se plaindre même si avoir le sésame pourrait nous faciliter les choses).

On cherche pour l'enregistrement, ça n'est pas encore ouvert. Dès que ça ouvre, on fait la queue, il y a déjà du monde. On attend longtemps, ils n'ont ouvert qu'un guichet + un prioritaire (qui faisait passer du monde au travers, quand il n'y avait pas de "prioritaire"). Une nana passe devant nous alors qu'elle était derrière nous pour aller au guichet prioritaire, un mec de l'aeroport ouvre la file (eh oui, l'heure tourne, c'est presque l'heure d'embarquer) j'ai vu rouge ! d'autant qu'on a soif et qu'on ne peut pas acheter d'eau tant qu'on n'est pas de l'autre côté... bref ! J'alpague le gars en lui disant que c'est pas cool que ceux de derrière passent devant... C'était un peu la cohue. On arrive à passer peu de temps après.

Finalement, heureusement que ça s'est passé comme ça sinon nous aurions dû payer plus cher car notre gros sac faisait plus que le poids autorisé ! et là, nous étions au max partout ! On a mis en soute les bagages cabines et tant mieux, sinon, ils auraient été pris dans l'avion je pense.

L'avantage de la Finlande, c'est qu'ils pensent aux enfants (et pas que), il y avait une porte spéciale famille pour le passage des bagages restant : plus de panier, plus large et coloré, et plus de monde pour éviter l'attente avec les enfants. On est passé, ça y est !

À boire !

Je reste avec les bagages restant pendant qu'Hervé et Julie vont chercher à boire. Ne les voyant pas revenir, je tente de les rejoindre, l'embarquement commence, je m'inquiète un peu. Finalement, Julie tentait de me trouver pour avoir les pass... pour acheter de l'eau... oui oui...

Hervé, ne voyant pas revenir Julie, a changé de crèmerie où il n'y avait pas besoin de pass pour acheter de l'eau et en plus c'était moins cher.

Dans l'avion

Bon, du coup, pas d'attente pour monter dans l'avion. Il est blindé. C'est globalement le même qu'à aller. Le commandant de bord nous a bien fait marrer ! Il parlait anglais aussi bien que moi (vous l'aurez compris, je suis loin d'être bilingue), il nous a remercié d'avoir fait "vite" pour monter dans l'avion ce qui fait que, malgré l'enregistrement tardif, nous n'aurions pas trop de retard et qu'il serait peut-être rattrapable sur le vol. En effet, avant de partir, il fallait prendre le temps de nettoyer les ailes pour éviter le givre (avec certainement plein de produits pas très sympa puisqu'ils ont passé le karsher sur les ailes et que l'eau, ça gèle...) avant de décoller.

Dans l'avion, juste avant de décoller

Le retour a été tranquille, enfin, ils ont demandé à tout le monde d'éteindre tous les appareils, pas seulement en mode avion, pour éviter un souci lié aux conditions climatiques, le gamin derrière a ressorti sa tablette après le passage de l'hôtesse, j'étais pas franchement rassurée... mais bon, on n'a même pas senti trop de turbulences. Enfin, je me rappelle encore les quasi 60 h de vol pour aller et revenir de Polynésie... pas le même gabarit d'avion et on sentait vraiment les trous d'air !

Le "repas" était prévu dans l'avion... globalement, la même chose qu'à l'aller, sauf qu'on a eu droit à 2 sandwichs chacun. Et 2 gâteaux aussi, il me semble... Heureusement qu'il nous restait des sandwichs du midi !

L'arrivée

Ils font tout un patacaisse : remplissez la déclaration sur l'honneur, soumettez vous aux tests... blablabla...

On est arrivé, direction les bagages, un tour au pipi-room, on réceptionne les bagages hyper rapidement... je pense qu'ils ont passé tout en "prioritaire" pour décoller à l'heure donc on est passé avant d'autres. J'appelle ma soeur pour lui dire, elle s'est garée dans le parking, ayant peur qu'on ait du retard, finalement, on n'a pas payé je crois, ou pas grand chose, car on était dehors en moins d'une demi-heure... Véridique. Aucune vérification, aucun contrôle.

Voilà, nous sommes rentrés, il fait froid, les minettes ne font pas trop la gueule... et on se prépare pour aller passer Noël chez mon autre frangine : déballer les bagages, emballer les cadeaux, trouver pour fêter l'anniv de Julie, la vie reprend son cours et les emm... avec ! On attend les réponses pour le local et on surveille l'actu - mais pas de trop près non plus.

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17 décembre : la super piscine
Publié par Floriane le 18 12 2021

Scandic Nokia

Deuxième fois que j'écris cet article cause mauvaise manip... grrr !

Nous avons fait la surprise à Julie d'aller au centre aquatique de l'Hôtel Scandic de Nokia. Nous avons croisé les doigts tout le (très long) trajet pour qu'ils n'imposent pas le pass. Rien n'était écrit sur le site mais bon... Nous avions préparé Julie au cas où. Et nous avions un plan B au cas où !

Le trajet

Encore du bus ! lol ! très long puisque 1 h 30 quasiment de là où nous logeons (à l'opposé somme toute). Pendant le trajet, Julie a tenté de deviner où nous allions, elle n'a pas trouvé, la surprise a été totale donc !

Arrivés là-bas, j'ai trouvé le paysage magnifique. La lune était déjà présente alors qu'il faisait jour. J'ai pris une photo, c'était avec le smartphone cette fois (je me voyais mal avec les bridges à la piscine) donc j'espère que le rendu ne sera pas trop naze.

Le paysage en arrivant du bus pour aller à la piscine Scandic Nokia

Nous entrons dans l'hôtel, c'est bon, pas de pass ! ouf ! La mauvaise surprise est que nous avons dû payer plus cher car nous étions vendredi et vacances. Je n'avais pas fait attention, il faut dire que j'avais prévu plutôt début de semaine à la base. Pas grave, nous étions là, nous n'allions pas faire demi-tour. C'est notre dernier vrai jour ici alors... soyons fou ! En plus, il y a des activités que nous n'avons pas faites... on va dire que ça compense ! On se justifie/rassure comme on peut ! lol !

Les vestiaires

Alors, femmes et hommes sont à part, par contre, pas de cabine pour se changer (en même temps, c'est dans un hôtel, ils reçoivent des étrangers... je ne sais pas si c'est typique ou un compromis - j'ai quand même crû comprendre que la nudité n'est vraiment pas un problème pour eux). Pareil pour les douches, elles sont toutes à la suite des autres et là-bas, je crois que Pitchoune et moi étions les seules à nous doucher en maillot de bain.

La piscine

C'est une piscine qui ressemble un peu à celle que l'on trouve dans les Center Parc avec un grand bassin central où il y a des moments "piscine à vagues", des bassins sur le côté, relié au grand bassin avec différentes profondeurs et une espèce de couloir en forme de cercle appelé "la rivière" où il y a du courant dans un sens. Il y a des toboggans (que nous n'avons pas testé). Une sorte de rapides... avec des grosses bouées, mais pareil, nous n'avons pas testé, je n'en ai vu que l'arrivée/départ. Des jacuzzis (que nous avons à peine testé car très prisés), 2 bassins pour les petits dont un que Julie adorait avec un mini toboggan et une grosse pieuvre et dont l'eau est beaucoup plus chaude que les autres bassins.

Ensuite, il y a le sauna et le trou. Le trou est un mini bassin, un peu "profond", avec une échelle et une eau à 8°C. Nous y avons trempé un doigt de pied seulement ! et nous étions admiratives des gamines qui se trempaient dedans et restaient plusieurs secondes. Nous n'avons pas testé le sauna non plus.

Enfin, mon bassin préféré : le bassin extérieur. Des escaliers, un sas, le bassin extérieur avec une eau à 27°C. Bon, je ne sortais que la tête. Je l'ai fait 3 fois. Une fois avec Hervé et Julie (Hervé a testé en premier) et les autres fois "seule". La première fois, il faisait encore jour, bien que je puisse voir la lune au travers des sapins, elle était pleine ou presque. La 2e fois, j'y suis retournée vers 17 h, il faisait nuit mais pas noire. La 3e fois fois, il faisait nuit noire. C'était vraiment magique de pouvoir nager tout en respirant l'air frais du dehors, en regardant le paysage et dans un calme relatif (c'était moins bruyant que la piscine qui résonnait mais il y avait des bruits de machineries malgré tout). La vapeur qui se dégageait de la piscine et virevoltait dans la nuit. Bref, un de mes moments préférés.

La 3e fois, un gars est arrivé dans le bassin en criant "ça caille !", du coup, j'ai rigolé et nous avons bavardé 5 mn en français. C'était aussi très sympa ! Bon, il est reparti assez rapidement parce que trop froid - il n'a pas gardé les épaules dans l'eau !!!! Détail crucial (pour moi).

La piscine Scandic Nokia

Les moments préférés de Julie

Au début, Julie avait peur. Il faut dire qu'avec le covid... ça faisait au moins 2 ans que pas de piscine. Sans parler que lors de la dernière ou avant-dernière séance de jardin aquatique, le mono a profité qu'Hervé avait tourné le dos 3 secondes pour lui mettre la tête sous l'eau... nous n'avons pas eu le loisirs de réparer le traumatisme. Depuis, le lavage des cheveux est compliqué.

Donc, une entrée en douceur, dans les petits bassins sur les côtés. Pas les vagues surtout. Je crois qu'elle l'a fait à un moment avec son père lorsque moi, j'étais dehors. Et elle n'était pas à l'aise. Quand j'ai pris le relais, elle voulait aller dans la rivière mais stressait à mort des vagues donc dès qu'ils parlaient, il fallait sortir. Bref ! Elle a kiffé la rivière, ce doit être le truc que nous avons fait le plus. Il y avait à disposition des frites, des ceintures dauphin pour ne pas couler (on les a trouvé vraiment bien), diverses planches et un espèce de dinosaure en mousse sur lequel Julie n'a pas réussi à monter.

Petit à petit, elle s'est détendue malgré tout et elle allait de plus en plus loin, là où elle n'avait pas pied. Elle a vaguement nager (nous n'avions pas le temps pour un vrai cours) mais elle s'est réconciliée avec l'eau surtout. Et à la fin, elle s'est mise dans les vagues, elle ne voulait plus partir ! Ce qui était un problème pour nous car le bus attendait.

Le point positif de tout ça, c'est qu'elle se douche et se lave les cheveux seule maintenant.

La ceinture flotteur dauphin Le goûter

Comme d'hab, des glaces ! Julie a échangé la sienne (fraise) avec la mienne (cône fraise, vanille, choco). C'était cool. Pendant ce temps, nous avons pu observer que les maîtres nageurs sont aussi les animateurs, ils ramassent les jouets qui traînent pour les ranger, nettoient les surfaces... bref... y'a pas qu'en France quoi !

Le retour

Fut épique ! Déjà, pas le temps de se changer tranquillement, ni de se sécher les cheveux (heureusement, il n'y avait que -5°C dehors... et pas -25 comme on a pu expérimenter quelques jours auparavant). Et dehors, impossible de retrouver le snood de Julie. Demi-tour, je retourne aux vestiaires, rien. Je le dis à l'hôtesse d'accueil qui me posait la question puisqu'en rentrant, je lui ai dit que j'allais voir aux vestiaires. Elle était désolée pour nous.

Et là, Julie le voit sur le comptoir, elle le récupère tout heureuse. L'hôtesse nous dit qu'il était par terre. Bref, nous repartons contents mais quasiment sûrs de louper le bus.

Et effectivement, Hervé et Julie ont vu le bus passer. Moi, j'étais derrière, à tenter de ne pas tomber sur le sol verglacé (ma hantise depuis ma chute le premier jour où je suis sortie). Ensuite, en attendant le bus, il y en a un qui passe en face. Je ne me fais pas trop de soucis jusqu'à ce qu'Hervé me dise que ça correspond à l'heure de passage de celui que nous devions prendre...

J'ai dit des gros mots. Effectivement, c'était bien celui que nous devions prendre. En fait, pour Tampere, il est possible de prendre dans les deux sens, l'un étant plus rapide que l'autre... et là, en regardant l'appli Nysse... prochain bus quasiment une heure plus tard. Julie avait faim, était fatiguée... je sentais le moment relou à passer car je n'avais rien à part de l'eau. Mais non, elle a tenu magnifiquement le coup (enfin, on lui a promis de manger à Hesburger avant de rentrer, avant de reprendre le bus pour chez nous). Bref ! Nous voilà parti à essayer de trouver un autre arrêt, histoire de ne pas attendre dans le froid, et puis peut-être de trouver de quoi manger aussi.

Nous sommes partis du "mauvais" côté, Hervé nous fait faire demi-tour (c'est lui qui avait choisi la direction initiale) et heureusement, Julie voit sa carte de bus par terre !

Du coup, nous étions contents car il aurait fallu payer le trajet de Nokia à Tampere puis le trajet jusqu'à la gare le lendemain... Bref. Arrivés à un arrêt, plus de bus sur cette ligne. Je regarde l'heure, il reste 20/25 mn à attendre. Je propose de retourner à l'arrêt précédent histoire de ne pas louper celui-ci car après, l'autre est aussi dans une heure ! Il était déjà 20 h 30... le temps de rentrer... Nous avons préféré jouer la sécurité.

Hervé faisait les 100 pas entre le trottoir et la route près à traverser pour empêcher le chauffeur de redémarrer au cas où ça soit en face. Moi, je guettais le bus depuis le banc de l'abri bus pour prévenir Hervé de traverser au cas où ça soit en face ! Et Julie stressait que son père se fasse écraser !

Finalement, c'était bien dans le sens où nous étions et nous étions contents de pouvoir nous mettre au chaud dans le bus. J'ai laissé mon tél à Julie pour qu'elle patiente jusqu'à Tampere où elle pourrait enfin manger. L'avantage est que nous étions dans le sens "rapide", donc on a dû mettre 45 mn au lieu d'une heure pour arriver dans le centre.

Hesburger

Au Hesburger, c'était rigolo car il était plus de 21h donc, presque 21 h 30, et la clientèle n'était plus la même. C'était soit des vieux, soit des jeunes. Nous étions la seule "famille". En fait, Julie était la seule enfant. De là où nous étions, nous ne voyions qu'une partie du H de Hesburger... et Hervé, avec ses idées mal placées, était mort de rire. Photo à l'appui.

Zhom et son esprit mal placé : la bite Hesburger

Dans le bus du retour, pareil, que des jeunes ou des vieux. Les jeunes, à l'arrière, non masqués. Les vieux, à l'avant, avec le masque.

Tristes et contents à la fois

C'était une chouette manière de finir le séjour, malgré les déboires du bus à la fin. De quoi recharger les batteries pour le retour en France. Nous serions bien restés là-bas pour être honnête. Et l'expérience du surlendemain m'a donné raison... sur le fait qu'on était mieux en Finlande !

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16 décembre : visite du local qui nous plaît
Publié par Floriane le 16 12 2021

Visite du local commercial

Nous partons en avance ce matin histoire d'être sûrs d'être à l'heure. Nous prenons 2 bus. Arrivés sur place, Julie se demandait pourquoi nous attendions, ça lui a paru long. Heureusement, le propriétaire (enfin... de ce que j'ai compris) est arrivé avec un peu d'avance. Nous avons commencé à observé l'intérieur, il nous a expliqué que le sol était refait, le plafond en cours, la douche en bon état, les wc et la cuisine à refaire. Les fenêtres sont du triple vitrage. C'était une banque avant, ils sont donc hyper "solides", pas besoin de barreaux, contrairement à la porte. Je trouve ça vraiment cool.

Pourquoi pas

La visite commence

Je commence à faire un croquis, un peu foireux, il faut le dire. À ma décharge, le sol est encombré de cartons de livres et de livres, quelques meubles et outils (pour un peu, on se croirait chez nous !). Du coup, c'est compliqué d'atteindre les pièces. D'ailleurs, il y en a une où je n'ai pas pu aller. Mais on s'en fout, ça nous plaît vraiment beaucoup. Mon pseudo dessin fait, je sors l'appareil photo. J'en referai un au propre entre celui-ci et les photo, ça devrait nous donner un ordre d'idée, notamment pour prévoir l'aménagement.

L'agent immobilier arrive

Pendant que je prends des photos, l'agent arrive. Hervé s'entretient avec lui. Je ne suis que moyennement entre les photos et Julie commence à tourner en rond après qu'elle et son père aient pris des mesures. Je lui trouve des livres pour l'occuper. Je fais les photos "manquantes" qu'Hervé me demande.

Impression

Nous n'avons pas réussi à avoir d'autres contacts que celui-ci avec les agences immo. Est-ce un signe ? Honnêtement, je l'espère. Ça nous plaît beaucoup, beaucoup. Le sol vient d'être refait. Le plafond aussi avec suffisamment d'endroits pour mettre des lumières de notre choix (forcément, vu tous les livres, le but était sûrement de faire des endroits où lire... il y avait des fauteuils confortables, dont un rocking chair... je ne sais pas pourquoi il vend... mais... fingers crossed !). Il y aurait de quoi faire un tout petit appartement (chambre et salon) avec la sdb à côté de la cuisine, cuisine qui nous servira aussi bien pro que perso.

Le chauffage est compris dans les charges, c'est un chauffage de ville donc nous sommes assurés d'avoir bien chaud. Il y a la possibilité de louer un garage et il y a un grand espace de stockage en bas (non compris dans le prix).

Priez pour nous...

Nous prenons tout : prières, bonnes ondes, etc. car il y a un autre projet sur le feu... en plus du notre pour ce local : ils veulent racheter l'ensemble pour le raser et faire un immeuble d'habitation. Bon, si j'étais riche, j'achèterai la totalité mais c'est presqu'un demi-millions... dommage, je nous vois déjà (en haut de l'affiche) faisant chambres d'hôtes ou BnB. Il y a 4 appartements en plus du local, un en bas et les 3 autres à l'étage. Apparemment, les gens sont prêts à vendre.

Bon, pour le moment, nous nous contenterons du local et probablement du garage et/ou un espace de stockage car financièrement, nous ne pouvons pas plus. C'est les services de la ville qui trancheront. Nous attendons leur réponse. Soit nous, soit les immeubles. Il faut espérer qu'ils préféreront une activité commerciale à l'immeuble.

Le quartier

Ça serait parfait pour nous, vraiment. Nous avons fait le tour du quartier, il n'y a rien d'autre pour manger qu'une grande boulangerie/usine de pain qui ont un espace où on peut manger sandwichs/salade ou pâtisseries (principalement des beignets), nous y sommes allés pour voir, d'autant que mon gremlins, qui n'avait rien mangé d'autre que son chocolat, commençait à devenir grognon. Il y a quelques magasins autour, un (ou une) ostéopathe, quelques entreprises, un lieu de culte, beaucoup d'habitations, une garderie Steiner et de la verdure. Pour ainsi dire pas de concurrence !

Nous nous sommes baladés dans le quartier, il y a donc une patinoire (qui se transforme peut-être en "skate parc" l'été) où Julie s'est amusée à patiner sans patin, Hervé à faire le moonwalk de Mickael Jackson et moi, à rester les prendre en photo depuis la sécurité (relative) du chemin ! Juste à côté, un parc du jeu, le tout dans beaucoup de verdure et ce, à 2 pas du local (enfin presque). Je suppose qu'il y a une école pas trop loin aussi mais je ne l'ai pas vu.

Nous sommes vraiment conquis. Nous avons vu surtout des personnes âgées, des familles et un peu d'ouvriers. Pareil au Lidl (où nous avons encore acheté un truc à manger pour le gremlins), les gens sont majoritairement véhiculés, vieux compris. Juste à côté du local, il y a un parking à disque (jusqu'à 8 h de durée... c'est laaarge), un arrêt de bus, un autre arrêt de bus 2/3 rues plus loin.

Vraiment l'emplacement idéal, le local est assez vaste pour ce qu'on veut, la cuisine est bien située. L'isolation est bonne. Il y aura des travaux bien sûr, mais vraiment, c'est jouable. Et ça reste dans la zone A, donc pas si loin du centre tout en étant dans un lieu boisé. Vraiment, ça coche quasiment toutes les cases (ça les cocherait toutes si on était riche et que la ville et les autorités de contrôle nous donnent leur accord). Comme la suite dépend de la ville dans un premier temps pour l'autorisation, et des autorités de contrôles pour la restauration dans un 2e temps (si on a l'accord de la ville), il ne nous reste plus qu'à croiser les doigts.

Photos à venir après notre retour, dans la semaine prochaine, je n'aurais pas le temps avant ! Il faudra revenir !!!!
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15 décembre : le pass s'étend
Publié par Floriane le 16 12 2021

Pas de Centre socio-culturel Rulla

La grosse mauvaise surprise... nous avions prévu de retourner à Rulla pour leur faire des cartes de Noël "made by France" en remerciement parce que nous avions passé un vraiment bon moment là-bas et que les employées ont été super adorables.

Du coup, je n'ai pas vérifié sur le site... en arrivant (en ayant bien galéré sur la patinoire - pardon, les chemins - malgré les cailloux), nous entrons par l'entrée handicapé (les escaliers étaient bloqués pour bien faire comprendre que trop dangereux je pense !) et nous rentrons tranquilles. Des personnes discutaient, dont une à une table (parfois, les connexions ne se font pas dans mon cerveau) et nous nous dirigeons vers la porte d'entrée du centre où une dame nous arrête pour savoir si nous avons fait contrôler nos pass... ben non du coup. Nous ressortons avec Julie en crise, forcément. Ce genre d'imprévu non préparé sont hyper difficiles à vivre (pour mémo, en plus du TDAH avéré, nous suspectons fortement un TSA - et les imprévus amènent à des shutdowns).

Après avoir pris du temps pour la calmer (l'avantage, ici, c'est qu'on ne nous regarde pas comme des extra-terrestres, ni comme des pestiférés, ni comme des mauvais parents ou enfants mal élevés), nous avons décidé de faire un tour en tram... pour voir du paysage. Nous sommes allés au terminus, à Hervantajärvi. C'était mort... du coup, nous sommes remontés dans le tram pour nous arrêter à Hervanta Keskus (le centre). Nous sommes allés à Lidl pour prendre de quoi manger un peu "festif" histoire de nous remonter le moral. En effet, nous avions prévu de manger dehors mais avec cette histoire de pass... on a stressé, renforcé par un restaurant qui demandait le pass en semaine après 14h (WTF ? Si c'est pas pour faire ch... là aussi) et le week-end toute la journée. Ne voulant pas essuyer un 2e refus... nous avons préféré la maison.

Un goût amer

Nous nous sommes un peu promenés encore avant de rentrer. J'avais le moral en berne, nous nous sommes demandés s'il ne fallait pas chercher un pays hors Europe...

À la maison, nous avons fait des recherches et ouf, c'est a priori plutôt dans les lieux qui servent de l'alcool qu'il y a le pass. Et probablement dans les lieux qui sont "gérés" par la ville.

Demain étant un autre jour... avec la visite du local qui nous fait de l'oeil... we'll see.

L'allaitement, une norme acceptable

La dernière fois, j'avais pris en photo ces fauteuils d'allaitement qui sont disposés dans des endroits stratégiques du lieu : la zone de vestiaires et le couloir (où il y a des tables pour s'installer et manger). Les fauteuils pivotent si la maman veut plus d'intimité.

Un fauteuil d'allaitement, avec coussin d'allaitement et coussins, pour être le plus à l'aise possible
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Ayé... on a enfin de la neige
Publié par Hervé le 13 12 2021

Bon le temps a un peu changé, fini les -20°, bienvenu les températures clémentes, aujourd'hui c'est de l'ordre de -1° avec de la neige. Alors je vais tampere (ah ah ah) un peu les ardeurs (sans le h) de nos millions de followers, il n'y a pas 2 mètres de neige, mais le tapis banc est uniforme, il reste même sur les routes. Lorsque l'on marche, cela crisse sous les pieds et on peut jouer avec. Faire des glissades, rouler des boules pour en faire de plus grosses.

Il y a enfin de la neige, pas de quoi faire des igloos, mais assez pour s'amuser.

Je suis bien content d'avoir vécu cette période. Cela faisait un peu petit joueur le temps clément, autour de -5°, beau soleil, de la neige mais surtout sur les bas-coté, les trottoirs dégagés, les routes grises-marronnasses. Cela donne aussi le contexte des chaussures pleines de neige, qui mouillent partout dans le bus, que l'on doit bien essuyer avant de rentrer : gratter la neige à la porte puis essuyage en règle sur les tapis.

Rester à la fenêtre à regarder la neige voleter est un spectacle aussi fascinant que de regarder un aquarium avec des poissons : on y passerait des heures. Cela fait temps de saison avec les jeux qui vont avec : glissades et bonhommes de neige, luge et batailles de boules de neige. Aujourd'hui on a surtout fait les boutiques de secondes mains pour y trouver des trésors. et du bus.... c'était cool. Ah et j'ai pu envoyer un mail pour la suite des événements pour notre potentiel restaurant. Affaire à suivre donc.

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