Bye bye France
Publié par Floriane le 25 11 2021

Le départ

Après avoir bouclé les cadenas vers 1h du mat la veille, tenter de faire le pré-enregistrement Air France (impossible, on appris pourquoi plus tard), pris un micro bain pour me détendre et me réchauffer... donc couchée à 2h pour moi et plus pour Hervé, nous nous sommes levés à 7h (c'était dur) pour partir à 8h. Bon, en réalité, c'était plus près de 8h30.

Baïla sur la valise

L'aéroport

Une fois les bagages chargés, direction l'aéroport Charles de Gaulle. Brouillard sur la route... un peu d'embouteillages. Heureusement, on a prévu la marge de sûreté puisque notre vol est à 12h30. Nous arrivons tranquillement un peu avant 10h. Nous chargeons les bagages sur le chariot : 2 sacs à dos, 3 valises de cabine et 2 grosses valises (non, je ne serai jamais minimaliste ! lol.

L'enregistrement

Là, nous nous dirigeons vers les bornes pour nous enregistrer... et... ça ne marche toujours pas ! Le stress commence à monter (pour moi en tout cas). Nous trouvons quelqu'un pour nous indiquer où aller. Hervé fait la queue pendant que nous attendons avec les bagages. Julie mange son petit déj. Une jeune femme vient vérifier que nos têtes correspondent à nos passeports.

Ça prend du temps, nous allons rejoindre Hervé. La jeune femme est au téléphone et là... apparemment, nous n'avons pas de réservation. Je suis une boule de nerfs à ce moment-là.

Pour mémo, je m'étais trompée dans les billets, j'avais pris un retour le 16 décembre au lieu du 19 (dyslexie quand tu nous tiens...). Nous n'avions pas réussi à modifier en ligne alors Hervé a appelé Air France. Le gars nous a remboursé le choix des sièges car nous passions d'un trajet avec une escale à un trajet direct (et nous ne voulions pas risquer d'être séparés de Julie). En prime, le vol était un peu moins cher. C'était cool pour nous. Sauf qu'il n'a pas éditer de nouveau billet donc l'ancien était marqué "exchange"... et donc, nous n'avions pas de réservation officielle sur ce vol ! Heureusement, nos sièges semblaient quand même "réservés".

Bref, finalement, après un peu plus d'une demi-heure (c'est très long quand on stresse), la jeune femme réussit à nous éditer le nouveau billet. Ouf ! Soulagement, nous partons. Elle en profite pour enregistrer nos bagages, y compris 2 valises cabine qui passeront en soute.

Notre avion et les bagagistes en train de charger

Nous finissons la bouteille d'eau (le reste passe, nous n'étions pas sûr) et nous passons les portes vers les zones de duty free et d'embarquement. Pas de problème à la sécurité, j'avais fait les choses en règle (les médocs en soute sauf si ordo, les liquides moins de 100 ml dans des pochettes plastiques transparentes et qui ferment - pas plus d'un litre par personne et 20 x 20 cm... - bien relou quoi). Nous nous arrêtons prendre du parfum pour moi en duty (mon cadeau de Noël en avance - mais le mien risquait de ne pas passer la sécurité et j'étais pas prête à m'en séparer, je préférais m'en passer pendant notre séjour au pire si c'était trop cher - bon, c'était trop cher mais Chéri me l'a quand même offert, j'ai de la chance - je vous ai prévenu que je raconterai ma vie ! non ? ben c'est fait !) et nous rejoignons les zones d'embarquement. Nous trouvons un siège (pas à la bonne porte) pour manger puis nous rejoignons la bonne porte. Nous avons de la chance, nous voyons vraiment bien les avions. Nous sommes tout au fond, nous avons même vu les bagagistes charger l'avion.

Julie regarde notre avion

Dans l'avion

Ayez, l'embarquement commence. Nous passons les portes - il faut le pass nazitaire sinon impossible de monter dans l'avion. Nous l'avions (ça aussi, ça fut un périple pour avoir le test... sans parler de mon côté autiste et hypersensible qui a détesté avoir un truc dans le nez, j'ai ressenti une gêne jusqu'au lendemain alors que le pharmacien a été hyper doux et n'est pas monté très haut - j'appréhende dimanche...) donc nous voici dans l'avion.

Bizarrement, c'était pas le même que pour aller à Tahiti. J'ai fait une fausse joie à Julie pensant qu'il y avait la télé - elle rêve de voir Pat Patrouille... En vrai, les sièges sont super étroit et les cases à bagages aussi... j'espère qu'au retour, on pourra aussi passer nos valises cabines en soute. Ça va, elle ne l'a pas trop mal pris. En même temps, c'était son baptême de l'air.

Julie dans l'avion

D'ailleurs, clin d'oeil à Le Jeu de la vie , j'ai utilisé les outils vus ce week-end pendant le séminaire pour que ça se passe mieux pour Julie. Nous lui avons expliqué un peu comment ça allait se passer au décollage, qu'elle aurait des sensations dans le corps, que c'était normal et qu'elle pouvait m'en parler si elle le souhaitait. C'est ce qu'elle a fait au début, quand la peur était très forte et ça l'a vraiment aidé. Après, elle était super contente ! Elle a beaucoup apprécié d'être dans les airs, à part, peut-être, la collation - heureusement qu'on avait prévu.

L'arrivée

Nous avons eu la chance de voir le coucher de soleil pendant la descente et à l'arrivée. C'est vraiment extra-ordinaire de le voir depuis le ciel, les photos ne rendent vraiment pas justice. Bref, un très bon début !

Photos depuis l'avion Formalités Covid

Nous descendons de l'avion et nous suivons les gens. Heureusement, tout de même, que c'est écrit en anglais (et que nous comprenons l'anglais). Nous passons par la file adaptée (test negatif VS vaccin), nous montrons pâte blanche. Les personnes sont très sympas et s'adressent à Julie comme personne à part entière (ni en bêtifiant, ni en l'ignorant). Comme je suis (relativement) organisée, nos rdv pour le 2e test sont déjà pris, ils étaient agréablement surpris et les formalités ont été rapides.

Les transports

Le périple continue. Nous discutons un peu avec l'équipage en attendant les bagages (un peu de stress à l'attente pour moi et vis à vis du timing). Il y en avait finalement assez peu bien que l'avion fut rempli. Je pense que la plupart continuaient vers le Nord/Rovaniemi. Du coup, ce fut assez rapide pour les récupérer (une fois qu'ils sont arrivés sur le tapis).

Statue de chien à l'aéroport

Nous voilà partis pour trouver le train. C'est bien indiqué (en anglais), on trouve. Hervé prend les tickets. Le train arrive, on monte. C'est hyper spacieux, pas grand monde. Nous nous sommes mis à côté de la zone à vélo (mais peu importe, il y avait de la place. Nous n'avions que 2 stations, nous avons préféré rester debout. En temps réel, les arrêts, la vitesse du train et la température extérieure (qui était assez douce pour selon : 5°C).

La sortie de la gare a été un peu plus compliquée. Le temps de se repérer sur les plans disponibles, les confronter avec le notre, nous vêtir chaudement, de répartir les bagages : Julie sa valise à roulette, nous un sac à dos, une petite et une grosse valise à roulette, Hervé son pc en plus et moi le sac de bouffe... Voilà, nous sommes dehors ! Il y a des petits cailloux partout : les sableuses passent partout, trottoirs et routes pour éviter que ça glisse trop (ça glisse quand même, avec les valises, c'est folklo mais reste gérable).

Nous voyons la station service qu'on doit rejoindre. Elle est en haut, nous sommes en bas. Pas de route visible, un parking, une voiture de police qui tourne (mais ne s'arrête pas...). Hervé laisse les valises et part en avant. Une dame passe, je l'alpague pour lui demander. Mon anglais n'est pas trop rouillé même si je manque de vocabulaire. Elle m'explique qu'il y a un escalier un peu plus loin (où nous étions quelques minutes auparavant -sic-). J'appelle (au téléphone) Hervé qui revient. Je lui dis, nous faisons demi-tour. Arrivés au pied de l'escalier, le pauvre se tape les allers-retours... Julie porte sa valise et moi une grosse, il fait les autres (valises, les sacs sont avec nous).

L'attente

Nous trouvons l'arrêt de bus assez facilement. J'ai super soif (pas d'eau depuis la collation dans l'avion). Hervé va en acheter dans la station. Il y retourne quelques minutes plus tard (avec Julie) pour acheter à manger "au cas où". J'attends dehors (ça va, j'avais chaud après avoir trimballé les valises). Nous descendons à l'arrêt. Julie commence à être grognon (peu de sommeil pour elle aussi, ça commence à faire long, il est 18h heure locale soit une de plus qu'en France). Le bus arrivera avec quelques minutes de retard (où est la ponctualité finlandaise ?). Pic de stress pour moi (forcément). Julie a eu le temps de manger, ça va mieux (pire qu'un gremlins, il faut la nourrir sinon, c'est pareil que l'eau... elle se transforme).

Les bus

Le bus est un bus à 2 étages, les sièges sont hyper confortables. J'ai lu, Julie a dessiné, Hervé a dormi. J'ai vaguement somnolé, Julie aussi, mais peu de temps puisque nous arrivions à un arrêt et que le chauffeur a rallumé les lumières (on passe de tamisé bleu à pleine journée, c'est violent). Du coup, nous n'avons pas redormi elle et moi. Nous arrivons à Tampere (arrêt final). Nous récupérons nos bagages ... j'étais pas pressée.

J'étais en contact avec la personne qui nous loue l'appart, un homme très sympa qui nous a donné plein de conseils utiles. Il nous prévient que l'arrêt que nous pensions prendre est peut-être en travaux et qu'il faudra si jamais prendre l'arrêt suivant. Nous avons marché, toujours chargé comme des baudets, en montée, vers l'arrêt. Obligés de traverser hors passage piétons pour aller sur le trottoir d'en face, l'autre étant bloqué. Lorsque nous avons vu l'arrêt de bus, on a recommencé, ça a bien fait rire le monsieur qui attendait son bus. Nous en avons profité pour lui demander où nous pouvions prendre le 9 (Scoop : ils parlent effectivement très bien anglais tous). Son bus arrivait, il n'a pas su nous répondre, il a demandé au chauffeur de bus (rejoint par Hervé qui avait eu la même idée) qui nous a indiqué de continuer encore 50 mètres (c'est long quand on est chargé et que ça grimpe). Finalement, nous avons trouvé.

Dernière ligne droite

Façon de parler. Ce n'est pas une légende, les gens respectent instinctivement une distance de sécurité entre eux. Quand on s'est rapproché, ils se sont décalés. Par ailleurs, je suis toujours en contact avec notre loueur. Je me suis "trompée" quand je lui ai donné le nom de l'arrêt, je lui ai donné je ne sais pas quoi qui concerne les longs trajets... malgré tout, il nous a dit qu'on en avait pour 15 mn.

Le bus arrive, nous montons. Le chauffeur, très sympa aussi, nous dit qu'il s'arrêtera à notre arrêt. Notre loueur me donne le nom de l'arrêt, Hervé retourne voir le chauffeur pour le prévenir. Mais ça n'était pas franchement nécessaire, les écrans affichent où le bus en est, les arrêts à venir (et la durée pour le rejoindre) et le terminus.

Notre loueur nous attendait à l'arrêt, il était 21h30 passé, vraiment super adorable ! Et son fils était avec nous dans le bus, nous l'ignorions (l'un comme l'autre). Il a proposé de nous aider (je lui ai donné le sac de bouffe qui m'embêtait depuis le début). Il nous a montré le magasin pas loin, précisant qu'ils parlaient anglais. Il nous a accompagné jusqu'à l'appart pour nous montrer comment ça marchait (une histoire d'eau pour les machines à laver). Et nous a dit être pas loin si on avait besoin de quoi que ce soit.

Arrivée à l'appartement

Enfin arrivés !

Nous étions contents de nous poser. Julie voulait aller jouer dans la neige (il n'y a presque rien). Nous avons réussi à lui faire comprendre que ça n'était pas possible (et sans trop de casse - malgré que nous n'étions plus en état d'écouter activement). Nous avons mangé et dodo. Il était tard (22h).

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