Derniers jours en Finlande
Publié par Floriane le 01 01 2022

Samedi 18 décembre

Journée ménage et rangement. Ca a été la course, pour changer ! Hervé s'est chargé des bagages (il est meilleur que moi à Tetris) et moi du ménage (je suis plus perfectionniste que lui là-dessus). Hervé a emmené Julie pour une dernière virée en ville pour que je puisse finir sans qu'ils tournent en rond à côté de moi, j'aime avoir les coudées franches.

Dernier jour, lever du soleil - première photo

La photo est prise du dimanche matin avant le départ... mais c'est pour agrémenter ! lol

Dernier resto

Le soir, nous sommes allés manger chez Ali pour la dernière fois. Nous avons passé une bonne soirée, où il nous a encore régalé d'anecdotes diverses et variées et Julie regardait le jeu "Game of game Suomi" (en gros, il y a des jeux type Interville et des questions à répondre. Notre regard cynique à Hervé et moi nous fait dire qu'ils ont sélectionné les candidats pour respecter la parité... et ça faisait vraiment choisi !). Nous étions nostalgiques malgré tout pour cette dernière journée/soirée.

Dimanche 19 décembre

Le trajet du retour

Nous avons bien galéré... avec nos 100 kg de bagages ! Hervé avait 25 kg sur le dos, 23 et 12 à la main + accessoire. Moi, j'avais 23 et 12 + accessoire. Julie avait un peu moins mais sa valise n'était pas légère non plus + son Ilo. Bon, à notre décharge, on a ramené des livres et des BD, des tasses et des chocolats à offrir... ça pèse vite lourd !

Chargés comme des baudets avec nos valises, à la gare de Tampere

Le super train

Je pense qu'on a bien fait rire les Finlandais avec nos bagages ! Finalement, le plus dur a été quand on a dû les porter : de l'appart au bus... du bus au tram... du tram à la gare... mais surtout le premier.

Nous avons poireauté un moment dans la gare, Hervé a payé une dernière glace à Julie. Moi, j'étais trop stressée pour avaler quoi que ce soit au départ. Et nous avions préparé plein de sandwichs donc...

Nous avons été en repérage pour l’ascenseur afin de monter sur le quai. Nous y sommes allés en avance là aussi, pour repérer où notre wagon serait. Finalement, nous avons quand même dû marché un peu pour l'atteindre !

C'était un train à 2 étages (on le savait, avec les billets) et des wagons spéciaux. Nous étions dans le wagon spécial famille et poussettes. Il y avait des wagons poussettes et vélos. Un wagon-resto mais il fallait le pass (et puis, on n'allait pas encore débourser pour ça alors que nous avions ce qu'il faut).

Dans le wagon à l'étage, la moitié était pour les sièges et l'autre moitié, un parc de jeu pour enfants avec un toboggan, un petit train, des trucs à manipuler. Julie s'est bien amusée avec les autres enfants. C'était bruyant mais je m'attendais franchement à pire. Pareil, le train était super stable, j'en ai profité pour lire. Nous avions des sièges attribués mais je crois qu'en fait, ça a peu d'importance. Un gars et sa fille étaient assis à nos places. Moi, je suis restée sur les places attribuées mais Julie était aux jeux et Hervé avec elle devant.

Les wagons famille dans les trains, la zone de jeux pour enfants

Il y avait, à l'entre-deux étage, une cabine ronde certainement insonorisée, ils sont prévoyants ! Comme pour les autres transports, il y avait un écran avec la progression, le temps qu'il fait, bref, pas besoin de stresser pour se préparer mais je stressais quand même et je me (nous) suis préparée avec 10 mn d'avance voire un peu plus.

Le changement

Nous avions 6 mn pour changer de train. J'avoue avoir stresser ! Nous avons trouvé un ascenseur pour monter à la gare puis il y avait des escaliers pour descendre sur les quais. Hervé les a pris (avec ses bagages... il a fait l'armée !) mais moi, j'ai cherché un ascenseur et Julie m'a suivie (j'ai pas fait l'armée !). Il y avait un groupe de jeunes français qui ont pris l'ascenseur en 2 fois, j'ai demandé au 2e "groupe" si nous pouvions partager l'ascenseur. Je stressais de louper le train. En fait, nous aurions pu prendre le suivant mais bon, c'était pas net sur les billets.

Nous rejoignons Hervé, le train arrive, j'ai été plus loin et Julie m'a suivie, afin de désengorger le "premier" (ou dernier) wagon. Hervé est resté là-bas, dans le train, Julie faisait des allers-retours pour communiquer avec lui. Je pense qu'elle a fait rire les gens (avec bienveillance).

At the airport

Bref, nous avons fini par arriver à l'aéroport. Là, on se rend direct pour le test antigen (enfin, après avoir trouver des chariots à bagages avant !) malgré nos rdv et heureusement. Ce fut bien galère, la première nana nous a demandé la preuve du paiement... donc on est retourné dans l'aéroport, brancher le pc, prendre les mails avec le wifi, prendre en photo le mail et charger l'ordi le temps de mangeouiller, faire pipi... et y retourner. Finalement, on voit la nana partir et c'était une autre, de l'autre côté, qui a juste demandé nos passeports... bref !

Viol du nez - 2e acte, moins fort cette fois, heureusement une seule narine et l'autre narine (comme ça pas de jaloux, j'ai mal dans les deux et je resaigne un peu du nez depuis - enfin, ça a duré quelques jours comme ça, à l'heure où j'écris ce mail, ne reste que les mauvais souvenirs), on attend nos sesames pour prendre l'avion. En vrai, c'est d'autant plus dur que nous n'avons pas envie de rentrer.

Tout va bien, nous sommes négatifs (de toute façon, le covid ne nous aime pas... ch'ais pas si c'est dû au fait qu'on a choppé une grosse grippe en 2018... mais il nous évite. On ne va pas trop se plaindre même si avoir le sésame pourrait nous faciliter les choses).

On cherche pour l'enregistrement, ça n'est pas encore ouvert. Dès que ça ouvre, on fait la queue, il y a déjà du monde. On attend longtemps, ils n'ont ouvert qu'un guichet + un prioritaire (qui faisait passer du monde au travers, quand il n'y avait pas de "prioritaire"). Une nana passe devant nous alors qu'elle était derrière nous pour aller au guichet prioritaire, un mec de l'aeroport ouvre la file (eh oui, l'heure tourne, c'est presque l'heure d'embarquer) j'ai vu rouge ! d'autant qu'on a soif et qu'on ne peut pas acheter d'eau tant qu'on n'est pas de l'autre côté... bref ! J'alpague le gars en lui disant que c'est pas cool que ceux de derrière passent devant... C'était un peu la cohue. On arrive à passer peu de temps après.

Finalement, heureusement que ça s'est passé comme ça sinon nous aurions dû payer plus cher car notre gros sac faisait plus que le poids autorisé ! et là, nous étions au max partout ! On a mis en soute les bagages cabines et tant mieux, sinon, ils auraient été pris dans l'avion je pense.

L'avantage de la Finlande, c'est qu'ils pensent aux enfants (et pas que), il y avait une porte spéciale famille pour le passage des bagages restant : plus de panier, plus large et coloré, et plus de monde pour éviter l'attente avec les enfants. On est passé, ça y est !

À boire !

Je reste avec les bagages restant pendant qu'Hervé et Julie vont chercher à boire. Ne les voyant pas revenir, je tente de les rejoindre, l'embarquement commence, je m'inquiète un peu. Finalement, Julie tentait de me trouver pour avoir les pass... pour acheter de l'eau... oui oui...

Hervé, ne voyant pas revenir Julie, a changé de crèmerie où il n'y avait pas besoin de pass pour acheter de l'eau et en plus c'était moins cher.

Dans l'avion

Bon, du coup, pas d'attente pour monter dans l'avion. Il est blindé. C'est globalement le même qu'à aller. Le commandant de bord nous a bien fait marrer ! Il parlait anglais aussi bien que moi (vous l'aurez compris, je suis loin d'être bilingue), il nous a remercié d'avoir fait "vite" pour monter dans l'avion ce qui fait que, malgré l'enregistrement tardif, nous n'aurions pas trop de retard et qu'il serait peut-être rattrapable sur le vol. En effet, avant de partir, il fallait prendre le temps de nettoyer les ailes pour éviter le givre (avec certainement plein de produits pas très sympa puisqu'ils ont passé le karsher sur les ailes et que l'eau, ça gèle...) avant de décoller.

Dans l'avion, juste avant de décoller

Le retour a été tranquille, enfin, ils ont demandé à tout le monde d'éteindre tous les appareils, pas seulement en mode avion, pour éviter un souci lié aux conditions climatiques, le gamin derrière a ressorti sa tablette après le passage de l'hôtesse, j'étais pas franchement rassurée... mais bon, on n'a même pas senti trop de turbulences. Enfin, je me rappelle encore les quasi 60 h de vol pour aller et revenir de Polynésie... pas le même gabarit d'avion et on sentait vraiment les trous d'air !

Le "repas" était prévu dans l'avion... globalement, la même chose qu'à l'aller, sauf qu'on a eu droit à 2 sandwichs chacun. Et 2 gâteaux aussi, il me semble... Heureusement qu'il nous restait des sandwichs du midi !

L'arrivée

Ils font tout un patacaisse : remplissez la déclaration sur l'honneur, soumettez vous aux tests... blablabla...

On est arrivé, direction les bagages, un tour au pipi-room, on réceptionne les bagages hyper rapidement... je pense qu'ils ont passé tout en "prioritaire" pour décoller à l'heure donc on est passé avant d'autres. J'appelle ma soeur pour lui dire, elle s'est garée dans le parking, ayant peur qu'on ait du retard, finalement, on n'a pas payé je crois, ou pas grand chose, car on était dehors en moins d'une demi-heure... Véridique. Aucune vérification, aucun contrôle.

Voilà, nous sommes rentrés, il fait froid, les minettes ne font pas trop la gueule... et on se prépare pour aller passer Noël chez mon autre frangine : déballer les bagages, emballer les cadeaux, trouver pour fêter l'anniv de Julie, la vie reprend son cours et les emm... avec ! On attend les réponses pour le local et on surveille l'actu - mais pas de trop près non plus.

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